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Hommage à mon Etoile

Dernière mise à jour le 19/03/2003

Cette page est réservée à ma Môman, elle a voulu rendre hommage à ma Mamie du Ciel.

Ma p'tite Maman, tu m'as quittée le 19 août 2002,
peu de temps avant la naissance d'Isaac,
ton petit coeur fatigué n'a pas tenu plus longtemps.

Oh comme j'ai mal !
Heureusement, il me reste tous mes souvenirs avec toi !

Tu me rends visite presque toutes les nuits
mais chaque jour qui passe m'éloigne un peu plus de toi.
Quand je pense à toi, je n'arrive pas à me faire à l'idée que je ne te verrai plus jamais.

Isaac est tellement beau et gentil,
c'est vraiment dommage que tu n'aies pas pu faire sa connaissance.
Je suis très fière de lui et de moi... Moi qui n'avais pas du tout la fibre maternelle avant lui.
J'ai l'impression qu'il a toujours été là, comme j'ai l'impression que tu es toujours avec moi...

C'est difficile de se retrouver "mère" sans sa maman.
J'ai tout perdu à la fois : ma maman, ma confidente, mon amie, la Mamie d'Isaac et mon exemple...

Je m'en veux pour plein de choses que je t'ai dites
et d'autres que je n'ai jamais réussi à te dire.
Je m'en veux aussi d'être partie loin de toi pendant tout ce temps,
alors que j'aurai pu profiter de toi un peu plus.

Quoi qu'il en soit, la vie continue et, tu vois, Isaac est le plus beau des bébés.
Je lui transmettrai tout ce que tu m'as appris jusqu'ici et, tu verras, ça sera quelqu'un de bien.
Chaque chose que je fais pour lui, je le fais aussi pour toi.
D'ailleurs, je lui ai acheté la petite lampe que tu voulais lui offrir à sa naissance.
Je lui ai dit que c'était le cadeau de sa Mamie du Ciel.

Je ne sais pas si tu nous vois de là où tu es
car je ne sais pas s'il y a quelque chose après la mort.
J'espère juste que ces quelques mots te parviendront un jour :

Je t'aime

Je me souviens les jolies petites robes que tu me mettais
et qui faisaient la jalousie de mes camarades de maternelle.

Je me souviens les heures que tu passais à coiffer mes longs cheveux chaque matin
et la sensation agréable que ça me procurait.

Je me souviens quand tu venais border mon lit chaque soir
et que tu me faisais des chatouilles dans le dos.

Je me souviens nos fous rires et Papa qui nous traitait de folles.

Je me souviens nos longues conversations au téléphone quand j'étais loin de toi.
A chaque fois tu voulais que je te dise que je t'aimais mais je n'y arrivais pas.

Je me souviens des gâteaux glacés à l'orange dont tu raffolais.
J'aimais voir ta réaction quand je t'en apportais une boite.

Je me souviens de la maladie et de ton courage.
La vie ne t'a pas épargnée et tu m'avais fait la promesse de te battre quand tu m'avais vu malheureuse.
Tu m'avais avoué plus tard que si tu remarchais, c'était grâce à moi et j'en étais très fière.

Je me souviens du Noël où je t'ai annoncé que tu allais enfin être Mamie et de tes yeux qui pétillaient.
Tu avais fait beaucoup de projets avec ton petit Isaac

Je me souviens des glaces à l'Italienne que tu adorais
et surtout la dernière qu'on a mangé ensemble au bord de la mer quand j'étais enceinte

Je me souviens la dernière fois où je t'ai vue, allongée dans ton lit, apaisée.
Il faisait beau ce jour-là et tu baignais dans les rayons du soleil.
Tu avais froid et je t'ai mis l'ensemble en velours violet ainsi que les boucles d'oreilles que je t'avais offerts
pour que tu sois la plus belle dans ce dernier voyage...

Voici quelques poèmes trouvés par-ci par-là...

L’amour ne disparaît jamais

La mort n’est rien.
Je suis seulement passé dans la pièce à côté.
Je suis moi, tu es toi.
Ce que nous étions l’un pour l’autre,
Nous le sommes toujours.
Donne-moi le nom que tu m’as toujours donné,
Parle-moi comme tu l’as toujours fait.
N’emploie pas un ton solennel ou triste.
Continue à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Prie, souris, pense à moi, prie pour moi.
Que mon nom soit prononcé à la maison comme il l’a toujours été, sans emphase d’aucune sorte, sans une trace d’ombre.
La vie signifie tout ce qu’elle a toujours signifié.
Elle est ce qu’elle a toujours été.
Le fil n’est pas coupé.
Pourquoi serai-je hors de ta pensée,
Simplement parce que je suis hors de ta vue ?
Je t’attends.
Je ne suis pas loin, juste de l’autre côté du chemin.
Tu vois, tout est bien.


Canon H. Scott-Holland

Berceuse de Brahms

Bonne nuit,
Cher trésor,
Ferme tes yeux et dors.
Laisse ta tête, s'envoler,
Au creux de ton oreiller.
Un beau rêve passera,
Et tu l'attraperas.
Un beau rêve passera,
Et tu le retiendras.